Category Archives: Les fondamentaux

Courir sur le sable

course sur le sable

course sur le sableAprès avoir abordé les surfaces telles que le bitume, les chemins, la piste ou encore l’herbe ; voyons aujourd’hui les spécificités de la course sur le sable.

Courir sur le sable revêt de nombreux bénéfices à commencer par un renforcement musculaire plus important. Le sable étant plus souple que les autres surfaces, il se déforme à la réception du pied au sol et sous la pression exercée par celui-ci. Pour pallier à cette déformation et la déperdition de force et d’énergie, les muscles des membres inférieurs (mollets, quadriceps, ischios et fessiers) sont plus sollicités et doivent donc plus travailler. Ce travail peut être accentué si la course se fait avec une légère immersion des jambes dans l’eau grâce à la résistance de cette dernière.

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Courir Oui ! Mais sur quelle surface ?

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Bitume, chemins, piste, herbe…voyons un peu les avantages et inconvénients de chacun !

 

L’asphalte

Mélange de bitume et de granulat, l’asphalte est une surface plutôt rigide et stable. Sa raideur est avantageuse pour le travail de vitesse car elle permet un grand rendement de course en restituant une partie de l’énergie emmagasinée au sol. Sa stabilité limite le risque d’entorse ou de chute. Il s’agit de la surface de course classique pour l’entraînement et les compétitions.

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Quand la chaleur sape nos performances

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C’est prouvé (Trapasso LM, Cooper JD. Int J Biometeorol. 1989;33(4):233-7.Record performances at the Boston Marathon : biometeorological factors.) et bien connu désormais de tous les coureurs, les conditions idéales pour la performance en course à pied sont une température fraîche (moins de 7- 8°C ) et un ciel couvert.

On peut alors facilement imaginer que la chaleur et le soleil qui viennent d’envahir la France ne représentent en rien les meilleures conditions pour courir, en tout cas si on désire battre ses propres records personnels.

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Focus sur la notion de seuil en course à pied !

La course à pied est une activité essentiellement énergétique. Cette énergie peut être transportée via trois filières à savoir la filière aérobie (qui utilise l’oxygène), la filière anaérobie lactique (sans oxygène avec production d’acide lactique) et la filière anaérobie alactique (sans oxygène et sans production d’acide lactique.)

La filière aérobie correspond aux intensités d’effort les plus faibles jusqu’à 65-75 % de FCM, autrement dit à l’endurance. L’oxygène est alors utilisé par l’organisme pour transformer l’énergie des aliments en énergie pour courir. Plus on augmente sa vitesse de course, plus notre respiration va s’accroître pour apporter toujours plus d’oxygène et ainsi plus l’énergie. Avant même que notre consommation maximale d’oxygène soit atteint (la fameuse VO2Max), une deuxième filière s’est déjà mise en marche. Le surplus d’énergie est apporté par la respiration mais aussi par la filière anaérobie lactique.

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Entraînement : questions/réponses

Voici ici une nouvelle série de « questions/réponses » suite aux dernières sollicitations de quelques internautes à propos de divers sujets qui concernent l’entraînement.

Parce que certaines de vos questions peuvent intéresser la communauté des coureurs, nous avons choisi de publier une petite sélection de ces questions/réponses.

Bonne lecture !

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Le lipomax : une méthode parmi tant d’autres…

Plus d’une dizaine d’études ont confirmé et démontré qu’un entraînement au Lipomax (exercice modéré entre 45 et 55 % de VO2 max ou entre 50% à 60% de votre réserve cardiaque) favorisait une réduction de la masse grasse, de la masse corporelle grâce à une optimisation de l’utilisation des lipides pendant l’exercice. Elles ont souligné en parallèle un rééquilibrage de la glycémie (notamment chez les personnes souffrant de diabète de type 2) ainsi qu’une diminution du cholestérol circulant.

Ceci-dit, d’autres études comparant les différentes théories sur l’amaigrissement ne permettent pas de valider le Lipomax comme la meilleure méthode. Dans une étude comparative entre les effets de l’exercice au Lipomax et ceux d’un exercice à une intensité équivalente à 1,4 x celle du Lipomax (Brandou, Savy-Pascaux, Marie, Bauloz, Maret- Fleuret, Borrocosos, Mercier et Brun (2005), la perte de poids a été plus grande dans le deuxième cas (7 contre 5 kg). Comment expliquer cela ?

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Les trucs qu’il faudrait faire… pour faire mieux !

Il y a des choses dans la course et ses à-côtés, on sait qu’il faudrait les faire, et pourtant bien souvent on zappe…

 

Le footing de récup’

le footing de récup’ permet un retour au calme, favorise l’évacuation des déchets produits pendant l’effort et dénoue quelques tensions. Combien de fois on rechigne à le faire! Après une course ou une séance, il est très utile, mais des fois l’épuisement (pour ne pas dire la flemme!!) nous fait renoncer. Pourtant on repart mieux à la prochaine sortie, mais bon, on se dit que c’est pas trop grave… Cela permet également d’ajouter en douceur deux kilomètres par-ci par-là et le volume global à la fin de la semaine et du mois est plus important. L’air de rien…

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